Analyse granulométrique
Méthode par tamisage à sec après lavage
L’analyse granulométrique est un essai qui
s’applique aux sols, aux matériaux rocheux après extraction et aux
sous-produits industriels utilisés dans le domaine du bâtiment et du génie
civil.
Cette méthode se fait par tamisage, à sec, au moyen de tamis à mailles
carrées de dimension inférieure ou égale à 100mm.
Pour les particules inférieures à 80 μm, l’analyse granulométrique est
faite par la méthode de sédimentation.
Principe de l’essai :
* L’essai consiste à
séparer les grains agglomérés d’une masse connue de matériau par brassage sous
l’eau (ou lavage), à fractionner ce sol, une fois séché, au moyen d’une série
de tamis normalisés et à peser successivement le refus cumulé sur chaque tamis.
* La masse de refus cumulée sur chaque
tamis est reportée à la masse totale sèche de l’échantillon soumis à l’analyse.
Déroulement de
l’essai :
Tamisage :
L'échantillon de l’essai
est versé sur le tamis supérieur après l’étuvage qui a duré 1 à 4h dans une
température de 105° ou 2 à 8h dans une température de 50°.
On agite manuellement la colonne de
tamis, et on prend chaque tamis, et on agite en donnant à la main des coups
réguliers sur la monture.
Expression des résultats :
Pourcentage massique de refus :
100 - p = 100 R/ms
Où : R : refus cumulés ;
ms : masse totale initiale de
l’échantillon de sol sec.
Pourcentage massique de passant
p = 100 (1- R/ms)
Si le matériau :
Passant au tamis de 63mm présente plus de
50% de refus au tamis de 80µm, on peut alors calculer les coefficients
d’uniformité (Cu= d60/d10) et de courbure (Cc= d30²/ (d10*d60) = Cu
(d30/d60)²).
Analyse granulométrique des sols fins par
sédimentométrie
L’analyse granulométrique par
sédimentation est un essai géotechnique qui complète l’analyse granulométrique
par tamisage d’un sol et qui peut être nécessaire à sa description et sa
classification et notamment à l’explication du comportement dynamique des sols
et la prévention du risque de liquéfaction.
(Car, dans des sols ou sables très fins
lâches et peu perméables, l’ouvrage s’enfoncera : le matériau n’a pas le temps
de se drainer et la pression interstitielle générée par la sollicitation
annulera ou diminuera drastiquement la résistance au cisaillement).
Cet essai s’applique aux éléments d’un sol passant à travers le tamis à maille carrée de 80 μm d’ouverture.
Commentaires
Enregistrer un commentaire