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Affichage des articles du mai, 2021

Qu’est-ce que le micro-béton?

  Le micro-béton est un matériau de construction spécialisé utilisé pour des applications où une grande résistance et une faible épaisseur sont nécessaires. Il est composé de ciment, de sable fin, d'adjuvants chimiques et parfois de fibres pour renforcer sa structure. Contrairement au béton traditionnel, le micro-béton est généralement utilisé pour des revêtements de sols, des réparations structurelles ou esthétiques, et des finitions architecturales où une finition lisse et durable est requise sur des surfaces relativement petites. Sa composition et ses propriétés spécifiques peuvent varier en fonction de l'application et des exigences du projet. Le micro-béton présente plusieurs caractéristiques qui le distinguent du béton traditionnel : Granulométrie fine : Le micro-béton contient généralement des particules de sable plus fines que le béton conventionnel. Cela lui confère une texture plus lisse et une meilleure capacité à remplir les fissures et les pores. Haute résistance

Réparation et renforcement des maçonneries

  Généralités et préparation des travaux 1-   PREMIER CAS   La méthode à mettre en œuvre pour la réparation et/ou le renforcement a été fixée à la suite d’une étude qui a porté sur la recherche des causes des désordres et la mise au point d’un projet de réparation ou renforcement. Il reste à choisir les matériaux et produits, le matériel de mise en œuvre, à réaliser les travaux et à contrôler l’ensemble de l’opération. Lorsque la méthode est entièrement détaillée dans un des guides «Maçonnerie», il faut suivre ses indications à toutes les étapes de l’opération, sachant que, si nécessaire, il renvoie aux autres guides du STRRES , voire à d’autres documents. 2-   DEUXIÈME CAS La structure présente des désordres dont les causes restent floues et, bien entendu, la technique à mettre en œuvre n’est pas fixée. Dans un tel cas, il faut se reporter aux différents paragraphes et annexes des guides «Maçonnerie» avec, si besoin est, l’aide du guide FABEM 1 , qui décrit : -     La conce

TRAVAUX DE TERRASSEMENT

1.     Généralités  : Pour construire un ouvrage, quel qu'il soit (tunnel, route, pont, bâtiment, barrage, ...), il est nécessaire de modifier le terrain naturel. Il faut profiler la surface du terrain de telle sorte qu'il soit apte à supporter le poids de l'ouvrage et à en intégrer la forme. L'ensemble de ces opérations s'appelle "le terrassement " Terrasser est un travail composite pouvant comprendre : - De l'extraction de matériaux, au compactage, avec peut être du décapage de la terre végétale, et de la mise en dépôt des terres. -  Il n'existe pas un seul matériau à terrasser mais plusieurs sortes possibles : Rochers - terre - gravier et sable -limon – argile. 2.    Définitions et lexique : Décapage en surface (décapage de la terre végétale). L'épaisseur de la couche à décaper varie de 20 à 30 cm. On quantifie souvent ce décapage en m². Fouilles en rigoles pour fondations. Elles correspondent aux semelles filantes (fondati

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LES CHAUSSEES

Terminologie de la route l  L’EMPRISE :  partie du terrain qui appartient à  la collectivité e t affectée à la route ainsi  qu’à  ses dépendances. l  L’ASSIETTE : surface du terrain réellement  occupée par la route. l  PLATE-FORME : surface de la route qui  comprend la chaussée et les accotements. l  CHAUSSÉE : surface aménagée de la route sur  laquelle circulent les véhicules. l  ACCOTEMENTS : zones latérales de la PLATE- FORME qui bordent extérieurement la chaussée.   La chaussée peut être schématisée par une succession d’un certain nombre de couches de natures et d’épaisseurs d ifférents. FONCTIONNEMENT DES CHAUSSÉES Il est vrai qu’on circulait aisément sur des pistes bien nivelées quand les conditions climatiques étaient favorables, Pathologie des chaussées            1.1 Pathologie des chaussées: La pathologie des chaussées a pour objectif d’identifier, décrire, quantifier et analyser les mécanismes d'endommagement structurel se caractérisant, ou non, par des désordres de sur

IMPREGNATION DE CHAUSSEES EN GRAVES NON TRAITEES

L'imprégnation des graves non traités se fait par un bitume fluidifié 0/1(cut -bac 0/1) dont les spécifications sont arrêtées par le cahier n°5,fascicule n°5 du cahier des prescriptions communes applicables aux travaux routier courants . PRATIQUE ACTUELLE Le support à imprégner est constitué d'une grave non traitée à granulométrie continue de type: GNA :grave non traitée à granulométrie 0/31.5 issu d'un concassé pur ou ayant indice de concassage égal à 100% et une propreté non mesurable. GNB : grave non traitée à granulométrie 0/31.5 issu d'un concassé pur ou ayant indice de concassage égal ou supérieur à 35% et une propreté non mesurable. GNC :grave non traitée à granulométrie 0/31.5 ou 0/40 ayant indice de concassage  supérieur à 30% et un indice de plasticité inférieure à 6 en zone non aride et inférieure à 8 en zone aride. CND   : grave non traitée à granulométrie 0/31.5 ou 0/40 non concassé (rarement utilisée en couche de base pour les ro

Classification des matériaux selon GTR (Partie 1)

Classification des matériaux selon GTR (Partie 1) DONNÉES  GÉOTECHNIQUES  NÉCESSAIRES A L'ETABLISSEMENT D'UN PROJET DE TERRASSEMENTS (RAPPELS) L e projet de terrassements doit faire l'objet d'un dossier d'étude géotechnique . Les sols sont regroupés en 3 catégories principales : 1. Sols meubles ; 2. Matériaux rocheux évolutifs ; 3. Matériaux rocheux sains . 1. Sols meubles ; Il est procédé en laboratoire à l'identification des sols (granulométrie, propreté, limites d' atterberg  et équivalent de sable). A partir de ces éléments, un classement du sol est effectué . 2. Matériaux rocheux évolutifs En laboratoire, les identifications des échantillons pourront être effectuées à partir d'essais granulométriques et de limites d' Atterberg  complétés, par des essais de dureté LOS ANGELES et MICRO - DEVAL, ou même des résistances à la compression (pour le cas des sols les plus massifs). Des essais de fragmentabilité ( ou Proctor) et d'altérabilit

La sensibilité à l'eau d'un sol

La sensibilité à l'eau d'un sol La sensibilité à l'eau d'un sol définit l'importance de la variation de la portance de ce sol en fonction de la variation de la teneur en eau. Pour une augmentation donnée de teneur en eau, plus la chute de portance est élevée, plus la sensibilité à l'eau du sol est importante. Une faible augmentation de la teneur en eau peut engendrer une chute rapide de la portance d'un sol, c'est le cas en général avec les sols peu plastiques Ip inférieur à 12 . Cette portance redevient rapidement meilleure si la teneur en eau diminue par évaporation par exemple.   Les sols les plus plastiques, quant à eux, mettent plus de temps pour changer de portance. . Pour le comportement à court terme, qui caractérise la traficabilité des matériaux pour lesquels un surcroît d’humidité amène un arrêt de chantier, l’essai à réaliser est l’essai de portance immédiat (IPI). La notion de sensibilité à l'eau est appréhendée sous

Revêtement superficiel

 Enduit superficiel ou Revêtement superficiel : une chaussée souple est une chaussée réalise en un corps de la chaussée en produit blanc : . tuf . tout venant . grave concassée  . grave reconstituée . grave reconstituée humidifier âpres la réalisation du corps de la chaussée et a fin de la finition de couche de bade on réalise une couche de roulement en enduit superficiel : couche d imprégnation en cut bac 0/1 de dosage entre 1.2 a 1.5 kg/ m2. différent types d enduits superficiels : . mono couche . . bi-couche . tri-couche a ) moncouche : . une couche de bitume cut bac 400/600 de dosage de 1.1 a 1.3 kg/m2. ou en émulsion 65/100 de dosage de 1.2 a 1.5 kg/ m2. . une couche de gravier 12/20 de dosage 16 l / m2. b) bi-couche : 1 couche cut-bac 400/600 de dosage 1.2 kg/ m2. ou émulsion 65 0/0 de 1.3 a 1.5 kg/ m2. 1 couche de gravier 12/20 de dosage entre 15 et 16 l / m2. 2 couche de bitume cutbac de dosage entre 0.9 a 1.0 kg/ m2. ou en émulsion 65 0/0 entre 1.0 a 1.3 kg/m2. 2 couche