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Qu’est-ce que le micro-béton?

  Le micro-béton est un matériau de construction spécialisé utilisé pour des applications où une grande résistance et une faible épaisseur sont nécessaires. Il est composé de ciment, de sable fin, d'adjuvants chimiques et parfois de fibres pour renforcer sa structure. Contrairement au béton traditionnel, le micro-béton est généralement utilisé pour des revêtements de sols, des réparations structurelles ou esthétiques, et des finitions architecturales où une finition lisse et durable est requise sur des surfaces relativement petites. Sa composition et ses propriétés spécifiques peuvent varier en fonction de l'application et des exigences du projet. Le micro-béton présente plusieurs caractéristiques qui le distinguent du béton traditionnel : Granulométrie fine : Le micro-béton contient généralement des particules de sable plus fines que le béton conventionnel. Cela lui confère une texture plus lisse et une meilleure capacité à remplir les fissures et les pores. Haute résistance

Réparation et renforcement des maçonneries

 

·         La réparation ou le renforcement d’un ouvrage en maçonnerie impose, dans la plupart des cas, de faire appel à plusieurs méthodes à la fois. Par exemple, dans le cas d’un pont voûte, il est souvent nécessaire de :

    - dévégétaliser l’ouvrage ;

    - nettoyer les parements ;

   - rejointoyer la maçonnerie ;

    - injecter la maçonnerie pour reconstituer le mortier de hourdage ;

    enserrer les bandeaux ;

 -  - réaliser une nouvelle chape d’étanchéité ;

     - réaménager les équipements…

Pour effectuer ces différentes opérations, il est fait appel aux méthodes décrites dans les guides. L’attention est attirée sur l’importance de réaliser toutes les opérations nécessaires, de coordonner l’exécution des différentes méthodes, qui doivent être effectuées dans un certain ordre, dans certaines conditions climatiques, avec ou sans possibilité de décalage dans le temps…, afin de ne pas provoquer l’apparition de nouveaux désordres ou de rendre les réparations ou le renforcement peu durables.

·          Exemples d’erreurs à ne pas commettre :

     réaliser une contre-voûte et refaire les joints sans s’assurer de l’efficacité de l’étanchéité et du drainage car, dans ce cas, le pont devient une véritable «piscine»;

Ø         remettre en état toute la superstructure d’un pont sans s’être assuré de l’état des fondations ;

Ø         réaliser un enduit sur les parements d’un mur en maçonnerie alors que celle-ci est affectée par des remontées capillaires…

·         PRINCIPALES DÉFINITIONS DU GUIDE TECHNIQUE  LCPC-SETRA (1976)

Douelle : surface inférieure d’une voûte appelée aussi intrados ;

NOTA : en architecture les douelles intérieure et extérieure correspondent aux deux surfaces arrondies d’un voussoir (pierre taillée). L’ensemble des douelles intérieures forment l’intrados et l’ensemble des douelles extérieures l’extrados. Par extension, la douelle désigne la surface de la voûte entre les bandeaux côté intérieur comme côté extérieur.

Extrados : surface supérieure d’une voûte ;

Intrados : surface inférieure d’une voûte ;

Flèche : distance entre la clé d’une voûte et la ligne joignant les naissances ;

Fruit : inclinaison du parement d’un mur par rapport à la verticale. Le fruit est négatif si l’inclinaison est dirigée vers l’extérieur ;

Rampant : face supérieure d’un mur en aile ;

Redan : relief en forme d’escalier notamment à la partie arrière de certains murs ;

Tympan : mur vertical formant la façade d’un pont en maçonnerie situé entre le bandeau et le couronnement.

NOTA : le tympan prend le nom de mur de tête lorsque le pont ne comporte qu’une seule voûte.

·         PRINCIPALES DÉFINITIONS DU GUIDE TECHNIQUE LCPC SUR LA TECHNOLOGIE DES MAÇONNERIES (1981)

«à passe» : scié parallèlement aux lits de carrière ;

 Arête : ligne d’intersection de deux faces d’un morceau taillé ;

 Banc : couche naturelle de pierre dans la masse d’une carrière, limitée par deux lits consécutifs plus ou moins apparents ;

Bloc équarri : bloc de pierre façonné grossièrement en forme de parallélépipède rectangle;

 Bousin : couche de quelques centimètres d’épaisseur, pouvant exister à la partie supérieure ou inférieure d’un banc, constituée de pierre non consolidée ou de matière terreuse et qui doit être éliminée;

Chant : côté le plus petit de la section d’un élément taillé ou équarri;

 contre-lit : position d’un élément dans une construction placé de telle sorte que ses lits de carrière soient verticaux ;

 Contre marche : dalle ou face verticale d’une marche d’escalier ; «à contre-passe» ou en délit : scié perpendiculairement aux lits de carrière ;

 Dalle : élément taillé limité par deux surfaces de sciage ou de clivage parallèles entre elles;

généralement destiné à un revêtement de sol ;

Délit : en carrière, joint naturel qui sépare deux dépôts sédimentaires consécutifs ;

Eau de carrière : eau qui imprègne les bancs de pierre calcaire et présente dans les blocs récemment extraits. Cette eau disparaît dans le temps par évaporation ;

Épaisseur nominale : épaisseur théorique d’un élément sans tenir compte des tolérances ;

Fil : fissure à peine perceptible présente dans une masse ou un bloc et de forme et de direction quelconque ;

Gras de taille : pour un élément de taille massive : surépaisseur de quelques millimètres

d’un élément taillé ou dressé qui est reprise à la pose pour obtenir la finition souhaitée ;

Hauteur nominale : hauteur théorique d’un élément sans tenir compte des tolérances ;

Largeur nominale : largeur théorique d’un élément sans tenir compte des tolérances ;

Lit d’attente : face supérieure d’un élément de l’assise d’un mur, destinée à recevoir l’élément de l’assise supérieure ;

Lit de carrière : dans la masse, surface de séparation naturelle, parallèle à la direction des lits de sédimentation ;


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